A la découverte du Paganisme
- Ty
- 26 avr. 2017
- 3 min de lecture
Dans certains articles, notamment ceux faisant référence à la culture païenne, je vais souvent évoquer La Déesse-Mère et le Dieu Cornu.
Je vais donc essayer de vous donner quelques éléments de compréhension, pour vous aider, je l’espère, à mieux comprendre et découvrir la culture wicca.
La Déesse
Des milliers d’années avant l’écriture de la bible notamment, les mythes mettaient en scène une Déesse : celle qui donne la vie, celle qui nourrit. Cette Déesse est la mère universelle. Elle est la nature sous toutes ses formes. Elle est celle qui donne naissance : la vie est son cadeau. Mais ce qu’elle offre s’accompagne d’une promesse de mort. La Déesse représente la Terre matrice, la Terre nourricière, protectrice, les différentes phases de la vie ainsi que celles de la lune. La Déesse vit dans chaque recoin de la terre. L’Homme a besoin de personnifier pour comprendre et, est incapable de vénérer des divinités sans nom.
Dans le bassin méditerranéen, diverses déesses ont été vénérées de manière plus prononcée que les autres, Isis, Cybèle (ou Magna Mater), ou encore la Gaïa grecque.
Nous la retrouvons chez les romains sous l’appellation de Diane, chez les celtes sous le nom de la Déesse-Mère, prénommée notamment Dana chez les irlandais.
« La Déesse se réveille sous des formes infinies et un millier de déguisements. Elle se trouve là où elle est le moins attendue, surgit partout de nulle part pour illuminer le cœur ouvert. » Starhawk, The Spiral Dance, Harper and Row, NY, 1989.
Egal à la Déesse, le Dieu est son complémentaire. Ils ne sont qu’un.
Sans lui nous ne pourrions exister. C’est la raison pour laquelle il est vénéré comme la source de toute existence, la chaleur qui fait éclater la vie, les semences végétatives et accélère le verdissement de la Terre après les froides neiges hivernales. Il est également le dieu des animaux sauvages : le Dieu cornu. En tant que Dieu de la régénération de la vie, il apparaît au solstice d’hiver et décline en Septembre de l’année suivante.
« Je suis un cerf, je suis un flot sauvage sur la plaine, je suis un vent sur les eaux profondes, je suis une larme que le Soleil laisse échapper, je suis un faucon au-dessus de la falaise, je suis un saumon dans le bassin, je suis une lance menant à la bataille, je suis une vague de la mer, qui en dehors de moi connaît le mystère du dolmen inconnu ? », La Chanson d'Amergin, traditionnel celtique.
Les fêtes Païennes ou « sabbat »
Dieu et Déesse sont la nature, la Terre. Toutes les traditions païennes se fondent sur une vision de la Divinité qui se manifeste dans la Nature. La nature révèle les multiples aspects des dieux et permet de comprendre les rites saisonniers, périodes de joie, de célébration, et de communion profonde avec les forces naturelles. Une roue symbolise le schéma tournant des saisons, les célébrations saisonnières décrivent la danse entre le Dieu et la Déesse tout au long de la Roue de l'Année.
Comme vous pouvez le voir, les principes fondamentaux de la culture païenne sont en accord avec la nature c’est pourquoi les célébrations et fêtes sont intimement liées au rythme des saisons.
Les traditions païennes célèbrent la Roue de l'Année sous une multitude de formes. La plupart des païens célèbrent quatre fêtes, solstices et équinoxes, et quatre fêtes celtiques : Imbolc, Beltane, Lughnasad et Samhain. Mais il existe des variations entre les traditions et les régions avec des conditions climatiques différentes. Etant liées au cycle de la nature, les dates ne sont pas les mêmes si vous vous trouvez dans l’hémisphère Nord ou l’hémisphère Sud.
Les principales fêtes païennes dans l’hémisphère Nord :
Samhain 31 octobre / 1 novembre
Yule 21 – 22 decembre Solstice d’hiver
Imbloc 1- 2 fevrier
Ostara 20 - 21 mars Solstice de printemps
Beltane 30 avril / 1 mai
Litha 21 - 22 juin Solstice d’été
Lughnasadh ou Lammas 31 juilllet / 1 aout
Mabon 21 22 septembre Solstice d’Automne
Voici ma compréhension de la Wicca. Etant intimement liée au ressenti de chacun, il s’agit ici de mon interprétation. De mon côté, c’est la vision celtique qui me parle le plus : La déesse Mère et le dieu cornu. Mais cela ne sera peut-être pas la vôtre obligatoirement. Je vous laisse donc emprunter votre propre chemin, et découvrir la voie qui sera le plus en phase avec vous.
Comments